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Fahrenheit 451 : une lecture en demi-teinte

🦊 Bonjour à toutes et à tous ! 🦊

J'espère que vous allez bien ! Pour ma part, le mois de mars a plutôt bien commencé.

J'ai fait l'acquisition de plusieurs livres, et le Salon du livre m'enthousiasme énormément !

Du coup, qu'ai-je commencé à lire ce mois-ci ? Eh bien, après Les Fiancés de l'hiver de Christelle Dabos, j'avoue que j'étais perdue... continuer la saga ou commencer une nouvelle lecture ? Mon choix s'est porté sur la deuxième option : j'avais des livres en attente dans ma PAL qui me faisaient de l'oeil, dont celui que je vais vous présenter aujourd'hui : Fahrenheit 451, écrit par Ray Bradbury.

Fahrenheit 451

Écrit par Ray Bradbury

Édité chez Ballantine Books

Genre : science-fiction, dystopie, roman

Date de publication originale : 1953

Nombre de pages : 237

"Tu n'étais pas là, tu ne l'as pas vue. Il doit y avoir quelque chose dans les livres, des choses que nous ne pouvons pas imaginer, pour amener une femme à rester dans une maison en flammes"

Résumé 🚀

Montag est pompier. Mais contrairement aux pompiers de notre réalité, ceux-là brûlent les choses, et en particulier les livres. Les livres ! Objets inutiles, remplis de fadaises qui corrompent les braves gens ! Le feu est clair, le feu est propre, le feu nettoie. Montag le sait, Montag ne se pose aucune question.

Personne ne pose jamais aucune question. Une rencontre va cependant tout faire basculer.

Mon avis ⭐️

J'avais beaucoup (trop ?) d'attentes en ce qui concerne cette lecture. Étant donné sa nature, à savoir un classique absolu de la littérature SF, je pensais que j'allais adorer... j'ai été un peu déçue. Je vais essayer de vous expliquer pourquoi :

Une écriture opaque et difficile d'accès

La première chose qui m'a surprise et limitée dans mon expérience de lecture, ce fut l'écriture de Ray Bradbury. Plusieurs points m'ont dérangée à ce sujet : tout d'abord, la présence de mots en italique, beaucoup trop fréquente à mon gout. Je comprenais où il voulait en venir : appuyer sur le fait que les personnages ne réfléchissent pas par eux-mêmes quand le verbe penser est en italique, par exemple. Cependant, j'ai trouvé que c'était beaucoup trop systématique, à en devenir lourd, et parfois c'était même inutile sur certains termes.

Ensuite, la longueur des phrases et la façon dont elles étaient tournées : une longueur interminable, avec moult détails sans liens les uns avec les autres... J'ai remarqué quelques envolées poétiques, mais elles n'ont pas réussi à me toucher. L'auteur passe du coq à l'âne sans transition, parfois à travers des phrases averbales que, personnellement, je supporte difficilement. Il change aussi de point de vue sans raison et très abruptement.

Je me suis sentie perdue et confuse à de nombreux moments : pas terrible...


Un univers qui manque cruellement de développement


Mais ce ne fut pas l'écriture en elle-même qui me déplût au premier abord. Ce fut l'absence incroyable d'introduction à l'univers de Montag ! J'ai été terriblement déçue de constater qu'aucune description du personnage et de son environnement n'avait été réalisée. Du coup, nous avançons dans le roman à tâtons, sans vraiment savoir où nous sommes, ni pourquoi ni comment. Personne ne nous explique comment fonctionne la Cité, ni ce que sont les "familles", sortes d'hologrammes incorporés aux murs des maisons... tout cela, on ne l'apprend que très tard, et cela m'a beaucoup gênée pendant ma lecture. Les objets appartenant à l'univers SF ne sont pas du tout décrits : dommage et franchement peu recommandé pour une bonne immersion dans l'univers. De plus, le concept du livre semblait offrir mille idées et développements intéressants qui n'ont pas été exploités. Évidemment, chaque auteur fait ses propres choix en ce qui concerne la tournure qu'il veut donner à son roman, mais pour Fahrenheit 451, je pense que l'auteur aurait pu aller beaucoup plus loin. Il ne fait qu'effleurer le monde affreux, déshumanisé qu'il a créé, et qu'évoquer la vie d'une personne qui aurait prit conscience des choses et aurait décidé de changer.


La seconde partie du roman : action et émotions


Bon, je vais quand même vous parler de ce que j'ai aimé, parce qu'il a de bons côtés ce livre quand même !

L'univers dystopique imaginé par Ray Bradbury est très intéressant, même si comme je l'ai mentionné, il manque de développement. L'auteur parvient, en seulement 200 et quelques pages, à nous faire pénétrer dans une ambiance angoissante très puissante. Personnellement, ça me mettait terriblement mal à l'aise, tous ces gens dénués d'âme, toutes ces pensées horribles sur l'inutilité des livres... La réflexion menée sur l'importance de la littérature était très belle. À ce sujet, la tirade de Granger sur son grand-père m'a beaucoup plu. L'écriture se fait plus lyrique et aborde la transmission, l'importance de laisser une trace personnelle en ce monde, de vivre le moment présent sans penser au regard des autres. Le roman a vraiment pris une dimension universelle, pleine de sens, à partir de ce moment : dommage que ce soit la fin...


Conclusion 🌙

Un roman que je n'ai apprécié que sur la fin. Selon moi, il aurait pu être beaucoup plus étoffé, qu'il s'agisse du scénario ou de l'univers.

Ma note : ⭐⭐

📖 Et vous ? Que lisez-vous en ce moment ? 📖

N'hésitez pas à me dire si vous avez lu ce livre, et ce que vous en avez pensé.

Je vous souhaite une bonne semaine, et à bientôt !

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