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Le 2e tome de la saga Haut-Royaume : de la fantasy de haute voltige

Hello les amis !

Comment allez-vous en ce calme et doux dimanche de septembre ?

J'espère que vous allez bien et que vous faites d'agréables lectures !

Pour ma part, j'ai terminé le deuxième tome d'une saga que j'ai commencé cette année et que j'aime déjà énormément :

la saga Haut-Royaume de Pierre Pevel, auteur français très connu de romans de fantasy aux parfums médiévaux.

Voici donc mon avis sur cette suite que j'ai littéralement dévorée.

L'Héritier - Saga Haut-Royaume

Écrit par Pierre Pevel

Publié chez Bragelonne

Genre : roman, fantasy

Date de publication : 26 août 2016

8,20 euros

624 pages

Résumé

La Garde d’Onyx, garante de l’autorité du souverain, est en deuil. Après les événements qui ont déchiré le Haut-Royaume, le prince Alan a pris le commandement de ces hommes alors que la reine, aussi ambitieuse qu’impitoyable, est bien décidée à gouverner à la place de son époux mourant. Menacé par la guerre civile et les luttes de pouvoir, le Haut-Royaume ne cesse de se fragiliser… Car les desseins du Dragon du Destin sont obscurs, mais finissent toujours par s’accomplir.

Mon avis

Intrigues de cour et stratèges audacieux

Il y a tant à dire sur ce second tome ! Il est certain que je vais omettre des choses, mais je vais tenter de restituer l'essentiel.

À la fin du tome 1, Lorn, notre héros, est mort. Situation originale qui laisse présager de nombreux rebondissements. C'est au prince Aldéran (dit "Alan"), le fils de la reine Célyane, que revient le commandement de la prestigieuse Garde d'Onyx que dirigeait Lorn. Nous sommes donc bien plus plongés dans le point de vue de ce personnage qui n'avait pas eu la part belle dans le premier tome. Nous en découvrons également beaucoup plus sur les sombres agissements de l'ambitieuse souveraine et de son sombre conseiller, l'infâme Estévéris (que j'ai adoré détester !).

L'ambiance de la première partie du livre est très tournée sur les manigances abjectes de la société royale. Toujours armé de sa fabuleuse plume, aussi précise et élégante que son récit lui-même, Pierre Pevel sait plonger le lecteur dans l'intimité de ces fins stratèges assoiffés de pouvoir, de vengeance, et parfois d'une quiétude qu'ils ne trouvent pas. J'ai beaucoup apprécié cette atmosphère électrique, car l'auteur laisse à voir toutes les réflexions et pensées de ses personnages, chacun ayant des buts et des manières de procéder bien différents. Nous pouvons donc suivre une véritable guerre intestine entre les grands du monde de Haut-Royaume, mais également suivre la guerre du siège d'Arcante, qui est loin d'être sans intérêt. Cette façon de scinder le roman permet aussi de ne jamais s'ennuyer pendant la lecture, ce qui est bienvenu quand on lit un roman de plus de 600 pages !


Lorn : un héros toujours aussi original

Bon, évidemment, notre Lorn national en avait plus sous le pied et fait une réapparition des plus remarquées à la fin de la première partie du livre. J'espère que je ne vais ennuyer personne en révélant ce point, mais après tout le spoiler alert a été activé au début de mon article 😊 J'ai pu aiguiser mon amour profond pour ce héros pendant ma lecture. Lorn est définitivement un héros incroyable. En plus d'être fort, autant à l'épée que mentalement (il survit à un nombre vertigineux d'attaques et d'épreuves mortelles, dont son incarcération dans l'infernale prison de Dalroth) la façon dont son personnage a été construit est très intéressante. Loyal envers Alan, sa Garde d'Onyx et son Royaume puisque chevalier par essence, Lorn sera plus que jamais tiraillé entre plusieurs camps durant ce second tome. Tourmenté par l'Obscure qui le ronge depuis son emprisonnement, nous assistons à sa quête désespérée d'identité : en effet, comment se relever après avoir vécu l'enfer de ces geôles ? Perdu et plus tellement sûr de ce qu'il désire, mais également de certains de ses proches et de ses convictions en général, j'ai trouvé passionnant de suivre un héros d'une telle carrure, et qui à côté de ses exploits guerriers et chevaleresques, pouvait faire preuve d'une indifférence et même parfois d'une cruauté glacée. Un tour de force selon moi, puisqu'à la fin du livre, je l'admirais toujours, malgré ses faiblesses et sa personnalité des plus réalistes.

Un récit haletant et épique terriblement efficace


Pour finir, comment parler d'un Pierre Pevel sans mentionner l'incroyable richesse de son écriture et de son intrigue ? En refermant le livre, j'ai clairement eu l'impression d'avoir suivi Lorn, Alan, la Garde d'Onyx et la cour du Haut-Royaume pendant plusieurs années. Ce qui est voulu d'ailleurs, chaque chapitre commençant par un rappel chronologique de la saison et de l'année en cours... En 600 pages, nous suivons un siège entre deux nations qui se déchirent, les retrouvailles poignantes entre Alissia et Lorn, d'innombrables combats épiques bourrés de détails et d'un parfum d'une chevalerie digne et hardie, et quelques notes de magie incarnées par les dracs, émissaires reptiliens, ou les vyvernes, créatures ailées de guerre... Un condensé d'action que j'ai dévoré.

Conclusion

Un second tome bourré de rebondissements, en retournements de situation et en scènes épiques dignes de ce nom.

J'attends la suite avec impatience !

Ma note : ⭐⭐⭐⭐

📖 Et vous ? Que lisez-vous en ce moment ? 📖

N'hésitez pas à me dire si vous avez lu ce roman, et ce que vous en avez pensé ! Je vous souhaite un bon dimanche, et à bientôt sur le blog !

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